REPÉRAGE DU TYPE ET DES ÉLECTRODES D'UN TRANSISTOR par F3GS que nous remercions. Pour déterminer le type PNP OU NPN et la correspondance entre les pattes et leur affectation aux différentes électrodes d'un transistor, il est nécessaire de disposer d'un ohmètre classique ou sonore dont on connaît avec certitude la polarité des cordons (positif ou + , négatif ou - ). Quelques essais sont nécessaires, avec chaque fois l'inversion des polarités de l'ohmètre. Affectons arbitrairement un numéro à chacune des pattes du transistor à tester (1,2,3). ler essai : cordon + à la patte 1, cordon - à la patte 2 : le courant ne passe pas, inversons les cordons: le courant passe et va donc de 2 vers 1. C'est impprtant à noter. Conclusion: la patte 1 ou la patte 2 peuvent être la base du transistor. Si le courant passe dans les deux sens, le transistor peut être éliminé, 2ème essai : cordon+ toujours à 1 , cordon - à 3 : le courant ne passe pas, inversons. Le courant ne passe toujours pas. Conclusion: la patte 1 peut être émetteur ou collecteur, la patte 3 peut être collecteur ou émetteur. Là aussi, si le courant passe dans les deux sens, le transistor est à éliminer. Mais ce test permet aussi de dire que la patte 2 correspond à la base. 3ème essai: cordon + à 2 et cordon - à 3 : le courant passe de 2 vers 3. C'est à noter. Inversons, le courant ne passe pas. Conclusion: la patte 2 ou la patte 3 peuvent être la base du transistor mais l'un ou l'autre des essais précédents confirment que c'est la patte 2 qui correspond à la base. Dans cet essai, comme dans les précédents, si le courant passe dans les deux sens, le transistor est à éliminer. Ces trois essais qui, bien sur, peuvent se dérouler dans un ordre différent, ont permis de déterminer d'une part la connexion de base du transistor, en l'occurrence la patte 2 et le type de transistor, car on a pu noter que, dans l'exemple choisi, le courant passait de la base vers les autres électrodes. On est donc en présence d'un transistor type NPN. Si le courant avait circulé des pattes 1 et 3 vers la base (patte 2), on aurait été en présence d'un type PNP. On connaît maintenant le type de transistor et la position de la base. Reste à déterminer la correspondance des deux autres pattes avec le collecteur ou l'émetteur. Pour les essais suivants, une résistance de 50 à 100 Kohms est nécessaire. is pattes et considérons un type NPN. La résistance est Gardons la numérotation arbitraire des trois connectée entre la patte 1 et la patte 2 (en l'occurrence la base). Si le courant de l'ohmètre passe de 1 vers 3 et ne passe pas -de 3 vers 1, la patte 1 est collecteur et la patte 3 est émetteur. La résistance est connectée entre la patte 3 et la patte 2 (la base), le courant ne passe pas de 1 vers 3 et passe très faiblement à travers la résistance, de 3 vers 1: c'est bien la patte 3 qui est émetteur et la patte 1 collecteur. Considérons maintenant un transistor PNP et gardons notre numérotation arbitraire. La résistance est connectée entre 1 et 2 (qui est la base). Le courant ne passe pas de 1 vers 3 et passe très faiblement par la résistance de 3 vers 1. C'est la patte 1 qui est émetteur et la patte 3 qui est collecteur. La résistance est connectée entre 2 (la base) et 3. Le courant passe de 1 vers 3 , mais ne passe pas-de 3 vers 1. C'est bien la patte 1 qui est émetteur et la patte 3 qui est collecteur. Quelques remarques Certains transistors à boîtier métallique ont une quatrième patte qui est connectée au boîtier. Certains transistors de puissance, particulièrement ceux au germanium, peuvent présenter des fuites qui peuvent perturber les essais. Si, pour la plupart des ohmètres analogiques , la polarité des cordons est l'inverse des symboles figu rant sur les douilles, j'ai un appareil numérique où ce n'est pas le cas. F3GS A.F.R.A.H. lu JANVIER 2003