le ttre de L'amz Aide médicale au Zanskar bulletin d'information décembre 2004 je ne connais qu'une manière de voyager plus agréable que d'aller à cheval: -c'est d'aller à pied. » J.J. Rousseau. POUVOIR POLITIQUE ET SANTE PUBLIQUE. Les populations du Zanskar ont élu des hommes politiques pour défendre leurs projets et répondre à leurs besoins. Certes les discussions avec les autorités administratives de Kargill sont difficiles, bien sûr la corruption est incontournable, évidemment il faut patienter Maintenant que les tensions sont apaisées dans la région et que la route de Padum à Leh est en construction l'avenir semble meilleur pour les zanskarpas. Aussi il leur reste à motiver les responsables politiques à défendre leurs intérêts en matière de santé publique et combler le retard en formation de personnel et en équipement. En attendant nous sommes là encore et essayons de transférer savoir faire et technologie. EQUIPER L'HOPITAL suite L'an passé nous avions prévu d'installer du matériel de développement des radiographies à L'hôpital de Padum. La règle en Europe est de numériser le développement des radiographies et de remplacer les machines à développer à base de nitrate d'argent par des ordinateurs. Au Zanskar le développement se fait été à la main dans des bains où la température idéale n'est pas toujours constante et la rigueur du manipulateur radio non plus. Pourquoi ne pas fournir les machines que nous supprimons de nos hôpitaux? Le projet de l'an passé de mettre en service une machine électrique répondait à la demande du médecin local qui ne pouvait obtenir de bonnes radiographies. L' évaluation de la faisabilité du projet nous a paru positive. L'hôpital de Versailles nous fournira la machine et nos responsables locaux pour le transport et l'entretien seront nos correspondants Tashi et Ali Baba qui ont accepté cette année de venir se former sur place. Nous espérons qu'une agence de voyages sera prête à soutenir cette formation. SOMMAIRE Pouvoir politique et santé publique 1 Equiper l'hôpital 1 La Pomo association 1 Projet Amchi 2004 2 Mission Dépistage du diabète 4 Congrès au Tibet 5 Rapport financier 6 Impressions d'hiver 8 Vu et lu 10 1 LA POMO ASSOCIATION La Pomo, l'association des femmes du Zanskar, nous a présenté les activités sociales et éducatives réalisées l'an passé. Les longues soirées d'hiver sont mises à profit par les femmes du zanskar pour se réunir, discuter et organiser les activités de l'association. Deux instituteurs locaux ont donné des cours d'alphabétisations aux femmes pendant les vacances d'hiver en 2003. Les femmes pauvres hospitalisées à Padum ont té assistées, (nourriture, vêtements). Certaines femmes (3 cas) qui se plaignent d'être battues ont été assistées financièrement pour se défendre en justice. Depuis les hommes du Zanskar se tiennent plus tranquille. En petits groupes sont abordées les questions de planning familial, contraception et avortement avec l'aide de la femme médecin de Padum. L'activité du dispensaire de Karsha a été arrêtée car elle coûtait trop cher. Les femmes n'ont toujours pas réussi à diversifier leurs financements et dépendent uniquement de notre aide. Elles espèrent pendant l'hiver 2004 encore plus de candidates pour les cours d'alphabétisation. Nous leur avons fait parvenir notre financement cet été. Avis: une future femme médecin pour les années 2015? Kunzang dolma la fille de Tashi Sonam de Kishirak qui fait d'excellentes études à choglamsar (près de Leh) aimerait faire des études de médecine à Chandigarh. Pour le moment elle est en classe 10 et ses parents qui sont pauvres, nous demandent de rechercher un parrainage nage au cas où elle continuerait à si bien étudier. page n°2 1 Proie Amchïs 2004 Cet été nous avons pu mettre à plat les données sur le projet lancé en 1999 et faire un bilan des difficultés rencontrées par l'association des Amchis du Zanskar et son secrétaire Tsetan Dorje. Son point de vue ainsi que le notre a évolué face aux difficultés d'organisation et de mobilisation qui se sont révélés. Le centre de médecine traditionnelle est maintenant achevé.Les problèmes de fonctionnement sont nombreux. L'association des Amchis est confrontée à des difficultés de différents ordres : - la faible disponibilité des enseignants Amchis durant la période d'estive qui est courte et pendant laquelle ils doivent ramasser leurs plantes et effectuer les travaux des champs pour subvenir à leur propres besoins. - la faible disponibilité des jeunes étudiants amchis qui sont confrontés à la même nécessité de produire leur nourriture pour l'hiver et/ou de trouver un travail rémunérateur pour subvenir aux besoins de leur famille - le faible investissement des villageois pour aider les anciens et nouveaux Amchis dans leurs tâches quotidiennes, et ce, malgré les tentatives répétées d'implication. La perte de la position sociale initiale des Amchis dans la société Zanskarpa et étroitement liée au développement d'une nouvelle société où l'individualisme prend le pas sur les anciennes solidarités. L'Amchi n'est plus une personnalité respectée et aidée comme avant l'introduction de la médecine allopathique au Zanskar. Les profonds changements apparus avec l'apparition de la modernité et de la piste venant de Kargil, n'ont fait qu'empirer les choses. Les jeunes Amchis qui ont été désignés, sont peu éduqués, par conséquent ils ne sont pas capables pour la plupart d'entre eux, de jouer un rôle actif dans leur village en dehors des soins. Pour que la médecine tibétaine retrouve sa place , il faudrait travailler sur l'éducation générale des Amchis afin de leur permettre d'assurer un rôle social actif grâce à un bon niveau d'éducation. Or, si on se positionne qu'un point de vue uniquement médical, les actions qui visent à émanciper les jeunes étudiants n'apparaissent pas utiles. Mais si on se positionne d'un point du vue social la démarche proposée par les Amchis prend du sens et paraît indispensable si l'on veut que le travail réalisé par AMZ porte ses fruits. Les objectifs à cours terme des Amchis sont de : faire faire une évaluation des étudiants sur demande d'AMZ par un amchi diplômé de Dharamshala (probablement Ladakhi) pour évaluer les besoins réels des étudiants sur les aspects pratiques mais aussi théoriques. Seul un pratiquant 2 de haut niveau, peut effectuer ce travail. Une grille d'évaluation sera réalisé conjointement entre un Amchi Ladakhi diplômé du Men Tsee Khang et les responsables de l'association Zanskarpa. - développer une consultation payante au centre nouvellement créé. Ceci nécessite une présence permanente d'un des Amchis ou tout du moins régulière. La question de la rémunération d'un permanent revient régulièrement, y compris pour assurer la formation pratique de quelques jeunes amchis Les Amchis ne peuvent pas pratiquer des soins très chers au départ alors qu'ils étaient jusqu'ici gratuits. Ils souhaitent augmenter progressivement les tarifs pour atteindre un équilibre. - proposer des formations pratiques ou théoriques l'hiver suite l'évaluation. L'organisation de cours d'anglais permettrait notamment aux étudiants de parler une autre langue que la leur. En effet, la très grand majorité ne parle ni Urdu (langue de la minorité musulmane de Kargil), ni l'hindi ni l'anglais. Toute communication avec les autorités officielles est donc impossible si celles-ci ne parlent pas le Zanskarpa. - mettre en place un compagnonnage durant les mois d'hiver entre des vieux Amchis et les jeunes pour assurer la formation pratique de ces derniers. Certains amchis apprendrons les aspects pratiques plus aisément que les autres dans la mesure où ils sont issus d'une famille d'amchis Pour les autres, il faut trouver des professeurs qui acceptent de passer du temps avec eux. Tous les Amchis du Zanskar ne sont pas prêts à donner du temps bénévolement pour ce travail. Les questions de subsistance des Amchis et de leur rémunération est constamment présente et semble être un frein à l'achèvement de ce projet. - travailler à l'élaboration d'un projet de coopérative pour créer de la ressource et impliquer les jeunes Amchis dans le développement local et durable de leur vallée à long terme. La pérennisation de l'action de AMZ Nous souhaitons tous que le projet Amchis réussisse à donner des médecins autonomes qui puissent servir efficacement leur communauté. Or sa réussite est loin d'être une chose acquise compte tenu des difficultés économiques et sociales auquel il est confronté. page_3 Certes, il est important de ne pas se substituer à eux, mais il convient de les soutenir et de les épauler dans leur projet. En effet, les lacunes et les difficultés qu'ils rencontrent sont telles que la fin de notre aide pourrait mettre en péril l'issue même du projet Les problématiques qui apparaissent aujourd'hui se sont dessinées au fur et à mesure de l'avancement de celui ci. Les faibles compétences en matière de conduite de projet et la situation d'isolement des Amchis du Zanskar constituent un frein important au projet. Il est impossible pour eux de trouver des partenaires étrangers seuls. Or le développement du projet ne peut dépendre que d'une aide et d'un partenariat extérieur. En effet, le niveau de corruption en Inde est trop important pour qu'ils puissent espérer développer des partenariats locaux avec les différentes collectivités territoriales indiennes. Il faut rappeler que les Zanskarpas constituent une minorité bouddhiste a u sein du district de Kargil majoritairement musulman, lui-même minoritaire dans l'état du Jammu & Cashemire et dans le grand Etat Indien, majoritairement Hindu. La situation politique complexe de la région limite les actions et les aides possibles, à moins de rentrer dans le système pervers de la corruption. Si les Zanskarpas faisaient parti du Ladakh, la problématique serait un peu différente. Mais le rattachement politique devrait dépendre de la route Leh Padum dont la construction a été reprise en main par l'état central indien et son armée. Les travaux ont été volontairement retardés pendant des années par le district de kargil qui ne souhaitait pas voir cette route aboutir puisque sa finalisation représente un accroissement de l'aire d'influence Ladakhi sur le Zanskar et la création d'une route stratégique permettant à l'armée de mieux défendre sa frontière avec le Pakistan musulman. Les Zanskarpas subissent cette situation géopolitique complexe et n'ont aucun lobby auprès de l'état Indien, faute d'élite et de personnage politique à la hauteur. Aujourd'hui l'aide que nous pouvons leur apporter consiste à maintenir notre soutien financier mais surtout à les aider à réaliser un dossier solide pour leur projet. Désormais ils doivent disposer d'outils qui leur permettent de présenter le projet à d'autres partenaires financiers étrangers et de les aider dans cette démarche pour développer un projet basé sur une autonomie financière. 3 La production et l'étude des plantes médicinales au Zanskar devrait être possible à moyen et à long terme, mais les Amchis ont besoin de développer de nouveau savoir faire en terme de culture de plantes, de développement et de gestion de projet. L'enjeu consiste à les aider à trouver des partenaires fiables prêts à s'impliquer sur un plan technique et pas seulement financier tout en s'assurant de leur éthique. Caroline Barelle-Hustache ............................................. .Biodiversité :Ours et tigres menacés en Chine noir du Tibet et le tigre de Chine sont ideux espèces menacées d'extinction dans le !pays le plus peuplé du monde car la :pharmacopée traditionnelle utilise la bile des :ours et les os de tigre. Le nombre d'ours noir dans la Région autonome du Tibet a diminué 'de moitié depuis dix ans passant de 14 o62 à :-7031 individus, selon une enquête de il'Administration régionale des forêts. (Journal: "Le Monde" du 20 11 2004 page_4 Mission dépistage du diabète Nous avions présenté lors de notre dernière AG le programme de prévention des maladies cardia vasculaires organisé par l'association Ladakh heart foundation. Jean Pierre Gracia qui allait au Zanskar cet été, a joint l'utile à l'agréable en apportant sur place du matériel performant et en enseignant aux utilisateurs le mode d'emploi. Sa mission a été une réussite puisque déjà, ce matériel a permis au médecin de Padum de détecter 4 cas et de surveiller le traitement d'un patient insulino dépendant. Jean Pierre nous livre le récit de son expérience. Nous le remercions pour son enthousiasme. Nous remercions également Aleth et Elisabeth ainsi que l'agence de voyages tirawa qui nous a permis de transporter ce matériel. Enfin merci à la société ROCHES DIAGNOSTICS, et particulièrement à Pascale Génissieux, sans qui rien n'eût été possible. La chance veut que mon frère travaille chez Roches Diagnostics à Meytans, cela m'a donné t'idée de Leur demander une aide sous la forme d'appareils de tests portables. Après quelques échanges de courrier (merci Noël), ta société Roches a aimablement mis à la disposition de AMZ, 8 appareils de détection du diabète « Accu Check ». A partir de ce moment-là, avec Noël, nous nous sommes posé ta question de savoir qui allait pouvoir emmener ce matériel au Ladakh et au Zanskar, et par là-même, assurer La formation auprès du personnel médical local. Noël finit par me convaincre de faire moi-même cette mission puisque je m'y rendais fin juillet. IL ne restait plus qu'à me former et apprendre te fonctionnement de ces appareils. Ce qui fut fait dans tes locaux de Roches diagnostics une dizaine de jours avant mon départ. Je remercie Mme Pascale Génissieux de m'avoir si aimablement reçu. Pour la mission il fut décidé de fournir dans un premier temps, 4 appareils à t'hôpital de Leh et un appareil à t'hôpital de Padum. Pour te transport, Aleth et Élisabeth, deux infirmières qui se rendaient au Ladakh pour te plaisir de la marche, acceptèrent de convoyer te matériel (avec L'aimable autorisation de la compagnie « tirawa J'emmenais avec moi celui de Padum. À mon arrivée à Leh, je trouvais un message a mon hôtel, m' informant de La bonne Livraison du matériel à t'hôpital. Je m'y rendis donc te 30/07/04 au matin dans L'intention de prendre un rdv avec tes médecins intéressés. Après avoir visité quelques bureaux et vu plusieurs personnes, je tombais enfin sur cette qui était au courant, et t'on me présenta au Superintendant de L'hôpital le docteur Tséring dorjai Comme toujours t'accueil fut très chaleureux, et nous décidâmes de faire ta formation sur le champ puisque tous tes médecins étaient à ce moment-là présent à L'hôpital. C'est autour d'une tasse de thé, que je commençais ma démonstration, essayant de me remémorer tous les conseils donnés dans les locaux de Roches. Les médecins présents étaient les docteurs Tséring Dorjay, Punchok Angchuk, ghulam Mohd et Tashi thinlas Allant droit au but, je demandais un volontaire, parmi tes 4 médecins présents, pour donner une goutte de son sang en vue du premier test. 250 mg/d[, un résultat hors norme en ce qui concernait te superintendant volontaire. Voulant en avoir te coeur net je demandais à un autre médecin, toujours volontaire bien sûr de faire te test, c'était aussi Voccasion pour moi de leur faire répéter les bons gestes. Stupeur, cette fois ta valeur tue était 275 mg/dl encore bien au-delà de la norme. J'en vins à douter du bon fonctionnement de t'appareil, 2 personnes sur 2 avec du diabète c'était trop. Je fis donc le test sur moi-même sous L'oeil amusé des médecins, pour enfin trouver une valeur correcte avec mon sang versé pour ta cause. C'est alors que les 2 médecins concernés par les premiers tests m'avouèrent, un sourire aux Lèvres, être au courant de leur diabète mais qu'ils se soignaient. L'atmosphère étant des plus enjouée, j'en profitais pour Leur dire de changer de traitement, puisque L'actuel ne leur convenait pas, ce qui amusa tout te monde, un simple technicien donnant une ordonnance à des médecins. J'insistais beaucoup sur tes règles d'hygiène, notamment au niveau du prélèvement de ta goutte de sang, et de ta stérilisation des appareils. Pour cela, Roches m'a aussi fourni plusieurs autres stylos « piqueurs » ainsi qu'une grosse poignée d'embouts à stériliser après chaque prélèvement. Actuellement, ils disposent d'une bonne quantité de matériels consommables, bandes tests et lancettes, mais ils doivent nous faire parvenir un état de Leur consommation, pour que nous puissions, autant que possible 4 page_5 1 6 ème Congrès Mondial de Médecine (juillet 2004) Ce congrès, qui se déroule tous les deux ans, avait choisi de se réunir au Tibet. D'abord à Xining dans l'ancienne province de l'Amdo, appelée Qinghdi* depuis son annexion par la Chine et ensuite à Lhassa dans la province de la région autonome du Tibet. De nombreux sujets médicaux intéressants y f urent discutés - les découvertes de nouveaux neuro- médiateurs, - différences de développement mental et physique des populations d'altitude, - comparaisons entre les hans et les Tibétains vivant sur le plateau tibétain, - problèmes de la f femme tibétaine en haute altitude, - exposition des travailleurs à l'hypoxie dans les mines du Chili, - objectifs pour le 21 ème siècle en matière de protection de l'environnement de montagne - construction de la voie ferrée la plus haute du monde au Tibet, - prévention de l'exposition à l'hypoxie des ouvriers ... etc et Physiologie d'altitude au Tibet. - and - 1 1 Nous y avons présenté l'action de notre association en faveur de la médecine traditionnelle au Zanskar. Notre présentation a été fortement appréciée et nous avons beaucoup parlé du Zanskar. Vous pouvez consulter les résumés des présentations sur le site www.isrnmed.org A Lhassa, nous avons appréhendé quelles difficultés le peuple tibétain devait affronter avant de devenir vraiment autonome vis-à-vis de Ici Chine en termes de pouvoir économique et politique. Noël Poiriel Le potala Palais du dalaï Lama à Lhassa page_6 A M Z COMPTE DE GESTION au 31 décembre 2003 DEPENSES Montants PRODUITS Montants' Cartes de voeux 1064,01 Cartes de voeux 2.488,84 Assemblée générale 134,14 Cotisation 1030,00 Don Pomo Don Pomo 559,00 Parrainage 3.475,00 Parrainage 3475,00 Centre de Médecine 4405,00 Don Amchis 60,00 Formation des élèves 4120,00 Don 2210,24 Frais de déplacement 174,30 Livres de médecine tibétaine 100,00 Fournitures de bureau Produits financiers 223,99 Abonnement revue 38,00 Site internet 28,70 Travaux photos 228,29 Total 13667,44 Total 10147,07 Commentaires sur les recettes En 2003, l'AMZ compte 25 membres actifs et 152 membres sympathisants. Les cotisations représentent un apport de 1030 Euros. 50 personnes ont fait un don en 2003 à l'AMZ. Le montant total des dons s'élève à: 6404,24 euros réparti selon les postes suivants: - association porno: 559 euros - association amchis: 60 euros - parrainage: 3475 euros - livres de médecine tibétaine: 100 euros - don sans attibution: 2210,24 euros Le montant des cartes de voeux s'élève à 2488,84 euros. (2012 en 2002). Le montant des placements financiers (livret A ) s'élève à 223,99 euros. Commentaires sur les dépenses: - l'impression des cartes de voeux n'a couté que 1064 euros. - le parrainage: 3475 euros et la formation des élèves: 4120 euros : il s'agit du financement de l'enseignement pratique aux élèves amchis - centre de médecine traditionnelle: 4405 euros = complément de notre aide à la construction du centre. - frais de déplacement: 174,30 euros, fournitures de bureau: 294,99 euros et assemblée générale: 134,14 euros correspondent aux frais de fonctionnement de notre association soit 4,4% de notre budget.. En conclusion. Nous avons dépensé plus de 10 000 euros de plus que nous n'avons engrangé de recettes. Ceci grâce à nos économies. Mais nous ne pourrons continuer ainsi pendant longtemps. Notre budget prévisionnel prévoit une baisse de nos dépenses. L'exigence de rigueur de gestion imposée à nos partenaires locaux s'est révélée efficace et transparente. Pour l'avenir nous leur avons demandé d'assurer une plus grande diversité de leurs sources de financements. Mous voudrions remercier fous ceux qui nous ont aidé ef qui nous ont manifesté leur amitiés ef leur sympathie quelle que soit (a Corjwe du soutien que vous nous avez apporté dons, achat de cartes de voeux simple disponibilité ou mise à disposition de Votre compétence soyez assuré que chacune de vos actions a éfé utile 6 page 7 L'enthousiasme et L'accueil de ces médecins m'apparaissent encourageants pour ta suite. 2 jours de jeep plus tard, nous voilà à Padum. Comme à Leh, je me rends à t'hôpital pour prendre rendez-vous avec le médecin Local. Cette fois Les dimensions réduites du bâtiment nous mettent en contact quasi instantané avec te médecin. Le docteur jalaïl nous emmène dans son bureau, qui est en fait te cabinet de consultation. Les présentations sont un peu tendues, malgré ta tasse de thé, te médecin pense que nous sommes des touristes qui essayent de lui refiler du matériel pour soutager Leur bonne conscience. IL explique qu'il voit souvent passer des français à L'hôpital, prêts à donner des médicaments de toutes sortes, certains se disant d'AMZ . Tente-t-il de me déstabiliser ? Toujours est-il que je ne tache pas et qu'on parvient, entre deux consultations, à prendre un rdv, quelques jours plus tard. Le docteur jalil habite dans l'enceinte de L'hôpital avec sa femme le docteur rabiya elle aussi médecin, ta démonstration de 'appareil se fera en Leur présence. Le docteur jalil fait te test sur Lui-même, il n'a pas de diabète, j'évite comme cela la lancette. Comme à Leh j'insistais beaucoup sur Les règles d'hygiène, et comme à Leh je laissais du matériel consommable en quantité. Au Zanskar tes personnes soupçonnés d'être diabétique ou autre, sont envoyées à kargil pour faire des tests biologiques. IL leur faudra 2 jours de 15h chacun, allez et retour en bus, sur une piste de 230kms, plus une journée ou deux sur place. Bien évidemment cette situation rend difficile le dépistage. Ce type d'appareil est tout à fait adapté à une utilisation nomade ou à une situation éloignée de tout laboratoire. Ces appareils ne peuvent pas vivre sans matériel consommable, il nous appartient de veiller à ce que tes personnels utilisateurs ne manquent pas de bandes tests et de Lancettes. Les photos ont été faites par mon ami Félix elens qui m'a accompagné et soutenu dans cette mission Jean Pierre Gracia Saviez vous que ........ ....................................................... ................. ............................................................................ .. !L'association Jardins du Monde ci mené une action CI tharjay au kham (Tibet Oriental). ::Les objectifs de Jardins du Monde consistent à étudier les pharmacopées traditionnelles à partir :d'études ethnobotaniques et de partager les données scientifiques avec les partenaires locaux. *:L'association tient à ce que sa démarche rende les populations autonomes dans leur mode de gestion -des soins de santé primaires et des soins vétérinaires. Ceci se concrétise par Ici mise en place de ::formations auprès d'agents de santé communautaires, d'agents vétérinaires et de sages-femmes, :concernant l'usage des plantes médicinales locales, la mise en place de jardins, le séchage des plantes, deur transformation en produits officinaux simples, et Ici gestion d'une pharmacie communautaire. page_8 IMPRESSIONS D'HIVER Annick pattin infirmière, a passé ses vacances d'hiver au Zanskar. Elle nous a écrit ... Vendredi 9 Janvier 2004 Juste le temps que le stylo dégèle un peu... un petit mot de là-bas ... Cela vous fera peut-être plaisir? Je viens de m'asseoir sur le petit muret qui encadre l'entrée de la maison. J'ai déplacé une pierre pour mieux m'installer. Le soleil m'inonde et illumine le village, la vallée et les sommets enneigés qui m'entourent. En face de moi, un chôrten (monument bouddhiste) et des drapeaux de prière... "Julé"! "le shopkeeper" «épicier, seule boutique) du village, vient me saluer et me demander ce que je fais. Une "dzomo" passe nonchalamment près de moi. il fait bon et calme. Le ciel est d'un bleu pur. La musique Ladakhi résonne, s'échappant de la pièce à vivre, à l'étage, où Jean- Marie se réchauffe les pieds près du poêle. Seul moyen d'apporter la chaleur de la pièce il est gavé de bouses de yack précieusement ramassées et préparées l'été dernier. Toute crotte complémentaire est goulûment avalée par la flamme (mal) odorante. Mon pantalon de velours brûle mes cuisses! Estce possible? Notre"chambre" congélateur" nous offre régulièrement une température d'ambiance à -lo, -150 chaque nuit! Notre seul investissement pour ce voyage a été nos sacs de couchage et nous ne le regrettons pas. Seront-ils suffisants quand nous dormirons dehors pendant les cinq à huit jours de la traversée du Tchadar? (fleuve gelé). Un premier groupe de vingt personnes des villages alentour est parti hier pour Leh par cette seule issue. il parait que le fleuve commence à être praticable. Nous attendrons un peu que la glace soit plus sûrement figée (départ envisagé vers le 20 janvier Cela fait maintenant plus d'un mois que nous vivons ici. Les caps difficiles sont passés. Nous sommes presque aussi sales queux, habitués à ne plus nous laver... Nous avons réussi héroïquement à faire une toilette complète par semaine (ça, cela n'est pas Zanskarpa). J'ai fait deux lessives, mais rincer le linge à travers la glace du ruisseau est une vraie torture. Quand on sait qu'il faut, par endroits, plus d'une heure et demie pour aller chercher un bidon de "flotte" glacée, tout en bas, remonter en le portant sur le dos, dans un panier ou vaguement sanglé (entre lo à 2o litres chaque fois), on devient très économe sur l'eau et beaucoup moins en matière d'hygiène... C'est quelque chose, quand même de partager leur quotidien... et encore, nous sommes des invitées, partout. ils sont simples, rustiques et d'une gentillesse extraordinaire. Ils vivent très proche les uns des autres. Le Losar est terminé depuis quelques jours. Le Losar, c'est le nouvel an Tibétain. il a commencé le 24 décembre et a duré dix à douze jours. Pendant cette période, chacun s'invite à tour de rôle. Quatre à cinq famille se réunissent dans une khampa (maison). 8 Les enfants jouent à l'extérieur le plus souvent. Les femmes débourrent la laine brute ou filent à la quenouille. Les plus jeunes tricotent inlassablement... des chaussettes (et seulement des chaussettes!) Les hommes jouent aux cartes ou prient, ils marmonnent en faisant tourner leurs moulins de prière... Parfois, il y a une tété, et ils avalent, captivés, des programmes indiens qu'ils ne comprennent pas, avec des images luxueuses de gens, jeunes, beaux, riches, parfois violents et armés, évoluant dans des univers propres et lumineux... Nous sommes tous assis en tailleur, (moi, pas trop longtemps) sur des tapis posés sur la terre crue aux pieds des murs. Au centre: le poêle, devant nous, des tables basses où fument, en permanence, nos tasses de "tcha ngarmo" (thé sucré au lait) et "salt tea'' (thé salé au beurre)... Aucun risque de déshydratation, on boit toute la journée, partout. On mange aussi... tout le temps... de la farine. Farine sous toutes ses formes... en poudre, en galette fine frite ou épaisse à peine cuite, en boulette de tsampa 'farine d'orge grillée), avec du beurre fondu et du sucre, ou trempée dans le thé, ou en namchok" 'oreilles) ou simples morceaux de pâte jetés dans la "tchukpa" (soupe à la farine) où viennent flotter quelques "yeux" de graisse de viande de yack. On s'habitue à tout. Pour se rincer le gosier, un peu de "tchang" (habituellement traduit par "bière la similitude n'est pas flagrante). "un peu"... dès que l'on a bu une rempli de nouveau. Ils auraient vraiment plaisir à nous saouler. mais les "boyaux ne suivent pas toujours et les maux de tête du ne suivent accompagnent parfois les réveils... Sinon, histoire d'achever la soirée, il y a aussi l'arak (alcool d'orge), très fort et peu goûteux... Nous les avons toujours quittés avant la fin de la ~oirëe. La lumière est coupée systématiquement a 21. h 30, (électricité distribuée de 17h3O à 21h30 et nous n'avons que peu dansé... Ils ont la forme et la résistance. Nous nous sommes tout petits... Nous sommes en très bonne santé, même si tout nous paraît difficile. (Juste la peau du c.. occyx un peu tannée par les longues stations assises ... ) Les french doctors d'orge", mai Quand je dis gorgée c'es Je m'étais débarrassée rapidement des sept kilos page_9 de médicaments dont nous faisions cadeaux au seul hôpital de la vallée, à Padum. Nous avons pu constater, une fois de plus, l'inefficacité du "système de soin", même son inexistence. Un médecin Zanskarpa quand même, (c'est une première en hiver!), l'hôpital ouvert de ilh à l5h, une infirmière (toujours la même et la seule depuis dix ans), deux assistantes" très occupées à ... tricoter, près du poêle, devant le thé, dans la pièce d'examen de l'édifice déserté par les habitants de la vallée. Les "Amchis" (médecins traditionnels) sont mieux adaptés, mais leurs moyens sont très souvent limités. Les prières, les flagellations contre les esprits du mal et les poudres de plantes marchent souvent bien pour les petits maux... mais, si tu as quelque chose de sérieux... tu meurs. Pas d'évacuation en hélico, aucune possibilité d'assumer la moindre urgence véritable, pas d'intervention chirurgicale, pas de césarienne..tu meurs. Quand nous sommes passés, début Décembre, ils en étaient à sept morts depuis les premiers froids.(occlusions, péricardite, péritonite ... ) Sinon, humblement, je dispatch mes quelques réserves personnelles de médicaments..abcès dentaires, maux de tête, douleurs rhumatismales, "bobologie" diverse... Dans l'ensemble, ceux qui ont résisté jusque-là sont plutôt en bonne santé. Hier soir, nous avons appris la mort du bébé dernier-né que nous avons pris en photo avec sa maman, il y a une dizaine de jours. il avait à peine trois mois, souriait, semblait en bonne san, té;, engoncé dans sa "goncha" (manteau de laine brute aubergine), ses couvertures, son bonnet décoré de médailles du Dalai Lama, de turquoises et de perles de corail, ses "gris-gris" cousus un peu partout... Ama (maman) lui avait mis du beurre fondu tiède dans les oreilles, les trous de nez et le "derrière" pour le protéger et "l'aider". Il tétait bien... C'est un événement banal ici, semble-t-il; Naître en début d'hiver.. gros risque. Nous avons sillonné la vallée et les vallées alentour dans ces paysages toujours aussi écrasants d'immensité. La neige a tout transformé un peu avant Noêl, mais c'est une neige étonnante... sèche! !! Une poudre fine comme du sable. Tu enfonces tes chaussures jusq'aux chevilles, tu ressors le cuir sec, les grains blancs coulent sans laisser de trace. Sous la neige, terre, sable, poussière restent secs! Si tu marches le matin ou après dixsept heures quand le soleil a disparu, tu as la sensation d'écraser de la méringue, des plaques craquent, se fendent, seuls bruits qui troublent le silence infini qui nous pénètre. J'ai rejoint Jean- Marie à l'intérieur. Atmosphère bon enfant. Une voisine arrive avec un bouquet de roseaux à "éplucher" pour le transformer en fouet de cuisine. Dolkar, la grande soeur, apporte un grand pot de lait gelé. Une énorme casserole chauffe sur le poêle... cela me rappelle la préparation du beurre à laquelle nous avons participé, il y a trois semaines... 9 Epreuve de force et de patience là encore. Dolkar "casse" le lait congelé, plonge un iceberg de lait dans la grande gamelle ... Le beurre ne se fait pas ici à partir de la crème, mais d'un fromage blanc (djo) chauffé, longuement travaillé, puis battu à la force des bras, à l'aide d'un agitateur énorme, en bois sculpté, passé dans des sangles accrochées au pilier central de la pièce... Elles sont costaudes nos bergères, nous l'avons fait avec elles, Jean-Marie et moi, crois-moi, c'est du sport! Dawa Zangmo, ma filleule, a l'air d'être désignée pour la popote ce midi (il est quatorze heures). Elle s'évertue à éplucher un navet gelé. Riz et dhal? (dhal : lentilles ou haricots rouges, ou navets cuits en sauce avec toujours de la masala (= épice jaune composée d'un mélange, pas trop fort, mais toujours le même goût), ou alors navets en lamelles et oignons frits, cuits à l'étuvée, accompagnés de simples chapatis (crêpes faites de farine et eau, sans sel, à peine cu i tes). A côté de moi, Lobsang, "nono" petit frère, de il ans, est bien patraque... il vient d'avoir les oreillons (troisième victime en quelques jours) et maintenant ? il vomit depuis deux jours, il a mal au ventre. Mes "spasfon lyoc et vogalene lyoc ont été inefficaces. Il a vu l'Amchi hier soir qui lui a remis des potions magiques... Mais, cela ne va pas mieux. il nous a déjà vomi dessus deux fois depuis ce matin. Au thermomètre de ma main, il doit avoir une fébricule (entre 3705 et 38)... Et si c'était une crise d'appendicite? Tout à l'heure, il est sorti un peu, il mâchait du chewing-gum... ça m'a un peu rassurée. Mais il est de nouveau en position antalgique (foetale) et n'a vraiment pas l'air d'avoir la pêche. Mon petit crassouillard morveux préféré m'inquiète. Je suis rappelée à l'ordre : mon thé refroidit. Allez! Je vous laisse. La vie de chaque jour continue, avec tous ses petits "grands moments"... sur un air Ladakhi : "Cho-cho-le" (viens, viens danser-) Danse la vie, danse la mort... la montagne reste grandiose, figée, silencieuse; passent les nuages, passent les couleurs, passe le temps... Julé Annick PATTIN page_10 vu et LU ............................................................................ ............................................................................ ........................................................... ........................ !L'association Jardins du Monde a mené une action à Tharjay au Kham (Tibet Oriental). :Les objectifs de Jardins du Monde consistent à étudier les pharmacopées traditionnelles à partir d'études ethnobotaniques et de partager les données scientifiques avec les partenaires locaux. :L'association tient à ce que sa démarche rende les populations autonomes dans leur mode de gestion des soins de santé primaires :et des soins vétérinaires. Ceci se concrétise par la mise en place de formations auprès d'agents de santé communautaires, - d'agents vétérinaires et de sages-femmes, concernant l'usage des plantes médicinales locales, la mise en place de jardins, le :séchage des plantes, leur transformation en produits officinaux simples, et la gestion d'une pharmacie communautaire. ........................... www.jardindumonde.org HOMMAGE À L' HIMALAYA Olivier Fôllmi Éditions de La Martinière. Pour avoir émerveillé le monde, les photographies d'Olivier föllmi méritaient d'être mises en valeur dans un livre d'art. Enrichi de somptueuses photographies inédites, ce livre est 1 ''hommage de son auteur à des vallées et à un peuple qui l'ont adopté autant qu'il les a aimés durant vingt-cinq ans. Hommage à l'Himalaya offre une émotion à chaque page. Les images intemporelles de lieux magiques sont associées à des clairs-obscurs intimistes qui nous plongent dans la contemplation. Ce livre d'art photograhique nous emmène sur le chemin de vie passionnée d'un photographe qui fait désormais référence. NATIONAL GEOGRAPHIC , décembre 2004 Retour de la médecine bouddhiste : Un article qui nous montre comment ces pratiques en vogue en occident sont menacées dans leurs régions d'origine.L'association française Nomad a participé au projet de revitalisation de la midecine traditionnelle au ladakh. Ce projet a obtenu le prix Rolex à l'esprit d'initiative en 2000. SAGESSES, 365 pensées de maîtres de l'Inde danielle & Olivier Fôllmi Éditions de La Martinière danielle et Olivier Fôllmi signent aujourd'hui le deuxième volet de ce qui devient une collection, sorte d'Of f rondes de l'Humanité. Après le bouddhisme, c'est ainsi au tour de l'hindouisme de conduire leur travail et leur reflexion. Chaque jour, une photographie est associée à une pensée puisée dans les enseignements de l'Inde éternelle : des Vedas aux poèmes de rabindranath Tagore, en passant par les plus grands maîtres de la culture indienne. 'Sagesses est un livre à méditer tout au long de l'année. LA MARCHE DANS LE CIEL Alexandre Poussin et Sylvain Tesson 5000 km à pied à travers l'Himalaya, d'est en ouest Après leur précédent ouvrage on a roulé sur la terre(Laffont, 1996), récit de leur tour du monde à vélo, les auteurs ont franchi des frontières clandestines ou mon, géographiques ou spirituelles; ils ont médité, ils ont déliré, pris par l'ivresse de l'altitude: un récit enthousiaste, un regard sur les autres et sur le m onde. souvenir claude petrucci voyageait depuis 1979 au ladakh au Zans~ar. 'Mous avions discuté souvent d-u Zanskar et dé Photo ensemble AC aimait Ca marche à travers ces passages et entrait vire dans C'intimité dés gens qu'il rencontrait. il eût aimé publier un Livre de photos et faire partager sa passion et sa sensibilité à d'autres. il est parti Sa femme et ses enfants ont édité un livre Pour fui rendre hommage et réaliser son y 7 1 projet Noël Poiriel 10 cartes de voeux cartes de voeux soldes de nos stocks Comme chaque année notre association vous aide à achéminer vos voeux de fin d'année en vous présentant ses cartes Si vous êtes interessé, renvoyez nous le bon de commande ci-dessous au plus tôt bon De commande à renvoyer à Jacqueline Poiriel 69 Bd. Saint Antoine 78000 Versaîlles (tel/faxOl.39.43.01.91 ) (e-mail :j.neutelings@cegetel.net) accompagné de votre règlement à l'ordre de : amz 1 paquet de 6 cartes + enveloppes ...5 euros ... 3 paquets .........10 euros ................................. au-delà de 3 3 euros le paquet paquets ............................ (pour l'achat de chaque paquet, 5 cartes de visite vous seront offert) Nombre de paquets - X ........... euros = ................................................ euros euros 10 euros euros le paquet Nom .................................................. Messe . - code postale .............. E-mail (facultatif) - - - - Au noro de tous nos amis du Zanskar merci